L'agriculture, même en bio, peut avoir des répercutions négatives sur l'environnement. La vision doit être globale et les problèmes anticipés. L'agriculteur est aussi citoyen et responsable de ses actes.

Le recyclage

Il concerne les plastiques, les huiles de vidange, le verre... et tout ce qui n'est pas réintégré au système.
Les vieux cageots finissent sur le tas compost. Les agrafes métalliques font une rouille stable.
Plusieurs entreprise se chargent du recyclage, toutes sur la Zone Industrielle locale :

• L'entreprise « Legal » récupère et vend du métal neuf, etc...
• L'entreprise « Netra Onyx » récupère les déchets végétaux, les broie, et fabrique du compost forestier. Elle recycle les plastiques propres, les sales étant enfouis, pour en faire entre autre des piquets de clôture. Avec le fourgon, Jean François emporte ses plastiques, passe sur le pont à bascule et paye 515 F HT la tonne pour en être débarrassé.
• La déchetterie privée « Onyx » propose 6 contenaires de séparation. Un employé supervise les opérations. Elle accepte les gros déchets (meubles...).
• Une casse de voiture face à la déchetterie.
• Une usine d'incinération d'ordure ménagère publique « SICTOM ». Elle fabrique du compost urbain et incinère le reste.
• Une entreprise de recyclage de papier et cartons.

Globalement, le recyclage est possible pour tout, en interne ou en externe. Mais il n'est pas satisfaisant concernant les plastiques, toujours sales, et enfouis ! Une proposition serait le test de paillage biodégradable. Malgré les coûts doublés, ils sont peut être l'avenir de l'agriculture bio.

Les pollutions

Étant peu utilisés sur l'exploitation, les traitements n'ont aucun impact notables. Jean François a la volonté de garantir une faune variée. La réserve sauvage prend place dans les bordures enherbées, les espaces entre les serres, les vergers et les haies propices aux oiseaux, les bord des réserves d'eau... :  roitelet dans un nid sous le hangar dans un rouleau de corde, pinsons nichant dans la vigne, couleuvres dans réserve d'eau,  une salamandre dans la cave, hérissons, lézards, crapauds...
Ils sont autant d'indicateurs, de signes de bonne santé écologique.
La fertilisation n'est pas excessive. Les tas de compost en vrac ne reste pas trop longtemps, sont couvert, et ne sont pas source de lessivage. Sans analyse approfondies de l'eau environnante, on peut estimer plutôt favorable les techniques observées.

L'énergie fossile

Elle concerne le gasoil des tracteurs, réputés gourmands, et de la camionnette. Le bilan n'a pas été encore fait.

L'érosion

Le cas du voisin agriculteur, non bio, est un cas extrême, pas rare, et surtout démonstratif :
C'est un exemple frappant d'une conduite d'exploitation sans réflexion sur l'environnement. Ses rotations se résument à maïs/blé, en rapport avec les primes PAC, avec apport de produits chimiques. Il travaille le sol toujours dans le même sens. L'érosion et l'accumulation de la terre en bout de piste est visible. De même il laboure très profondément : on voit l'autre horizon affleurer. Le pauvreté en humus est compensée par l'apport chimique. Le sol reste nu tous les hivers. Ce serait une terre difficile à reprendre en bio. Il faudrait du temps pour augmenter le taux d'humus.
Chez Jean François, les considérations biologiques sont aussi démonstratives : cultures dans le sens du travers, cultures d'hiver, haies et verger coupe vent. Aucun signe d'érosion n'est visible. Les risque de lessivage sont limités.