Comment se protéger, par quelle technique ?

L'être humain a essayé très tôt de se prémunir contre ces endroits néfastes, porteurs d'inconfort, de maladie et de mort. Il a dressé vers le ciel tout d'abord de grands appareils qui sont autant d'antennes ou d'aiguilles d'acupuncture terrestre. Les menhirs, les obélisques, et les pyramides dans une première étape ont été érigés. Ce furent les temples, les églises, les cathédrales jusqu'à l'époque actuelle. Les lieux de culte se sont succédés aux mêmes emplacements. Les premiers monuments étaient assez généralement constitués d'un bloc unique, brut ou tout juste dégrossi, voire parfois lissé, plus tard viendront les stèles, les obélisques. Un rocher quelque peu saillant et de forme adéquate, tel qu'on en trouve, dégagé par l'érosion et l'affaire était presque faite. Il conviendra de le mettre en place.

Au départ le matériau était indifféremment du schiste, du gneiss et du granite. On en trouve même en quartz. Le granite, chacun le sait, dans sa décomposition naturelle, sous nos climats, donne les chaos de roches en boules ou comparés. Il ne fournit que très exceptionnellement une forme de menhir. Il fallait donc creuser dans la roche tout autour du bloc à conserver un sillon, une tranchée à l'aide de coins de bois que l'on chauffait pour faire éclater la roche par le feu. C'est ainsi qu'opéraient les égyptiens dans les carrières de Louxor pour extraire leurs obélisques.

On conçoit que ce ne devait pas être un travail ni facile ni rapide.

Dans notre terminologie nous ne retiendrons que le terme de menhir ou pierre longue ou pierre debout. Certains ont été singulièrement érodés par les mousses et les lichens sur plusieurs centimètres ce qui explique que les inscriptions en aient pratiquement disparu. Leur taille est variable : d'un mètre à parfois plus de 10.

Leur aire d'expansion est très vaste : en gros l'ouest de l'Europe occidentale dans les pays du granit. Dans certaines régions ils sont très rares, en raison de destructions particulièrement efficaces. Ainsi on en retrouve encore. Dans le Tarn, en labourant son champ, un agriculteur en a exhumé un de 1 m 60 de long et pesant 300 kg il s'agit d'une statue menhir sculptée avec des tatouages rituels datant d'après les spécialistes de 2.000 ans avant notre ère.

L'ouest de la France, la Cornouaille, le Pays de Galles en Grande Bretagne en possèdent encore un bel échantillonnage. Et encore aujourd'hui nous sommes surpris par la quantité de ces monuments. bien que dans les cinq départements de l'Ouest (voir le tableau) on en a recensé plus du millier et l'on estime que compte tenu des destructions, il devait y en avoir entre 2.000 et 5.000.

Les causes de destructions sont multiples. Le fanatisme a eu sa part. Ainsi cet abbé qui pensant extirper les superstitions chez ses paroissiens n'eut de cesse qu'il n'ait démoli tous les mégalithes de sa région. Plusieurs dizaines de pierres furent mises en tas avec un écriteau qui mentionnait « débris d'un culte sanguinaire »... Avec le fanatisme, une autre forme de bêtise l'incompréhension et la nécessité firent le reste.

Dans le bataillon des destructeurs on conçoit que la nécessité dans les anciens temps ait pu pousser les habitants à utiliser une carrière toute prête et à portée de la main, si l'on peut dire.

Dans tous les cas nous verrons qu'une destruction ou même un déplacement n'étaient pas sans conséquence. Les agissements typiques d'un manque de réflexion sont ceux qui déplacèrent ces pierres tout simplement parce qu'ils les trouvaient gênantes là où elles étaient. On les a déplacées pour faire des monuments commémoratifs et pour orner les jardins publics ou une propriété privée. Or là où elles étaient placées, elles étaient encore opérationnelles. Elles servaient à rééquilibrer les sols perturbés d'une portion considérable de territoires et rendaient ces endroits bénéfiques pour l'homme. Le déplacement les rendaient inopérants même sur une distance minime de quelques dizaines de cm, si l'on a compris quelles étaient placées avec précision sur un croisement de lignes, c'est à dire sur un point négatif. on ne peut qu'être confondu par la bêtise de tels agissements. Les anciens qui les placèrent avaient très souvent la roche sur place. Il n'y avait plus qu'à la disposer au point précis où elle devenait active en quelque sorte. Mais il est des endroits, où comme celui du Champ Dolent, près de Dol (Ille et Vilaine) un très bel appareil que l'on peut estimer à 120 tonnes et qu'il a bien fallu transporter sur au moins quatre kilomètres pour la raison que le sol sur lequel il a été implanté est schisteux (en particulier le schiste du briovérien donne un sol profond tant il est friable). Le granite le plus proche est distant d'au moins 4 kms, distance sur laquelle on n'a pas pu couper à la corvée du transport, étant donné son poids cela n'a pas dû être une petite affaire.

Ensuite une fosse était creusée pour servir au menhir de réceptacle. Une fois mis en place, le monument était calé avec des pierres que l'on compactait. On a creusé au pied de certains menhirs, assez maladroitement pour compromettre leur équilibre. Quelques uns se sont affaissés consécutivement à ce traitement. On voulait se rendre compte de la technique de calage.

En résumé il faut retenir que le but des opérations menhirs était de rééquilibrer des points singulièrement pathogènes, compte tenu de leur ionisation positive et de leur vibration de l'ordre de 3.000 à 4.000 unités Bovis, donc très nettement inférieure aux 6500 de vitalité minimale.

Les obélisques, autre type d'appareils plus sophistiqués remplissaient un rôle identique.

Il y a encore les cercles de pierres dont ne connaît que peu de choses. Sans doute Stonehenge est-il « un observatoire » et un lieu d'énergie. On peut en dire autant des cercles de Grèce, d'Irlande et d'ailleurs. Ils étaient des signes de reconnaissance pour marquer un lieu particulièrement énergétique. j'ai pu constater que les indiens Hopis dans la région de Sedona Arizona (U.S.A.) avaient balisé une surface ronde avec de petits cailloux sur l'un des vortex du Mesa Airport. Ils venaient se mettre à l'intérieur du cercle qui devait faire une quinzaine de mètres de diamètre pour entrer en communion avec le Grand Esprit. j'ai eu personnellement un phénomène de vision paranormale (avec les yeux alternativement ouverts et fermés) sur l'un des autres vortex de la région.

Un très bel appareil :

le menhir du Champ Dolent près de Dol. (hors du sol 9 m 50)

Ainsi en régularisant toute une zone avec leurs grands menhirs, en établissant des espaces neutres sans réseau H comme on peut le constater dans certains temples et dans certaines églises, en marquant pour les reconnaître ou les faire reconnaître les vortex énergétiques, ceux qui les établirent nous ont laissé là un important héritage. Mais ils apprennent aussi que l'homme avait besoin de cette technique. Beaucoup sans doute, commençaient à ne plus les détecter comme savent encore le faire quelques êtres particulièrement sensibles. On sait que le chien et le cheval, ces deux compagnons de l'être humain, comme lui les redoutent mais ont eux conservé la sensibilité qui leur permet de les reconnaître et, si besoin est de les éviter.

De nombreuses légendes nous rappellent les pratiques des habitants des anciens temps. Elles perdurent assez dans les mémoires pour pousser quelques originaux à les prolonger encore à notre époque. On venait danser ou tourner autour des menhirs sur la lande bretonne. On venait s'étendre sur certains rochers pour s'y ressourcer en énergie ; on venait y faire des vœux pour demander guérison, fécondité, richesse etc... La déambulation autour des pierres est une pratique bien connue.

A Orcival dans le Puy de dôme, bien avant sa merveilleuse église romane qui date du XIIe siècle, il y avait un menhir et une source sacrée. Aujourd'hui encore on tourne toujours autour du pilier qui se trouve face à la porte centrale. Adossé à la cathédrale Saint Julien au Mans on peut admirer ce grand menhir de 4,5 mètres de haut, au pied duquel il y a encore la fontaine sacrée dont l'eau apporte entre autre la fécondité.

En Egypte à Luxor, durant la visite, malgré la foule on peut voir tourner des indigènes... et des touristes qui les imitent sans doute autour du Dieu Khepri (le scarabée). Il convient d'en faire 7 fois le tour dans le sens des aiguilles d'une montre et prononcer le vœu que l'on vient faire exaucer le plus grand nombre de fois qu'il est possible comme une litanie. Beaucoup de pierres ont la vertu de redonner la fécondité telle la pierre chaude et chantecoq. Les noms sont assez évocateurs. A Carnac en Bretagne les filles se déshabillaient et s'y frottaient le nombril tandis que le mari montait la garde. On venait s'y asseoir surtout les jours de la pleine lune. A Saint Samson sur Rance, près de Dinan, sur la face inclinée de ce menhir penché, les filles se laissaient glisser depuis le haut jusqu'en bas pour être assurées d'être fécondes. Ce menhir devait être un menhir pour les grandes cérémonies de culte ou de guérison. Il porte encore le signe des druides pour qui sait regarder mais l'inscription est bien érodée. Son inclinaison est sans doute la conséquence de fouilles maladroites au pied de la pierre, comme cela a été fait dans plusieurs endroits, par les premiers archéologues ou bien quelques chercheurs en mal de trésor. Quoi qu'il en soit, dans cette position, son efficacité de correction du lieu n'est plus guère que de 20 %

Recensement des menhirs protégés

Dans 5 départements de l'ouest de la France.

DEPARTEMENT

NOMBRE

Côtes d'Armor

55

Ille et Vilaine

43

Finistère

56

Morbihan

57

Loire Atlantique

10

TOTAL

221

Remarque : sur un nombre total de monuments mégalithiques recensés de 1200 l'estimation totale de monuments ayant réellement existés est comprise entre 2000 et 5000.
D'après Pierre Roland Giot in Préhistoire de la Bretagne - Ouest France Université 1979

Le menhir penché de Saint-Samson sur Rance près de Dinan (hors du sol 7 m)

Les Menhirs peuvent atteindre un poids de trois cent cinquante tonnes ; or, le déplacement et la pose de l'obélisque de Louqsor Place de la Concorde à Paris en 1836, à l'époque, avaient été considérés comme un exploit : il ne pesaient que deux cent vingt tonnes.