Le site

Présentation du lieu

La surface

La surface de 2,5 ha se réparti en deux zones distantes de 100 mètres, chacune disposant d'une réserve d'eau :

  • Le Clos Simon et le Clos Siau pour les culture de plein champ sur 1,2 ha,
  • Le Grand Rocher avec 7 tunnels sur 32 ares, 36 ares de plein champ et la maison d'habitation.

Cette configuration bipartite n'alourdit pas les interventions sur l'une ou l'autre zone. Cependant elle rend la surveillance des cultures moins régulière.

La terre

Jean François a choisi de s'installer sur un terrain familial. Il estime qu'être propriétaire est intéressant à cause des investissements que représentent l'installation inamovible d'une réserve d'eau, d'un système de conduit d'eau et de drainage... Cependant, d'un point de vue financier, être locataire est préférable.

La terre est classée 4 quintaux. Il est propriétaire de la moitié du Grand Rocher où sont les bâtiments, des 2/3 des Clos, pour une terre d'environ 19000 F/ha. Il loue le reste à sa proche famille.

A l'origine, il n'y a pas eu de problème de préemption grâce à un accord familiale. Un jeune agriculteur est officiellement prioritaire.

situation géographique

Le relief du département est marqué de collines dont les points culminants dépassent à peine 300 m, de plateaux entaillés et de vallées encaissées.

La ferme se situe à 15 km de la mer, au sommet d'une colline à 165 m d'altitude, et subi les effets du climat du littoral... et ceux du tourisme.

le parcellaire

Le Grand Rocher

  1. Habitation
  2. Poulailler nord et verger
  3. Poulailler sud et verger
  4. Compost
  5. Hangar
  6. Réserve d'eau
  7. Tunnels en lignes

Les Clos Simon et Siau

  1. Clos Simon
  2. Clos Siau
  3. Lande du Clos Simon
  4. Verger (cidre)
  5. Réserve d'eau

les bâtiments

Il prennent place sur la partie en propriété du Grand Rocher.

Le hangar

Construit en 1983, le hangar de 150 m est l’endroit où l’on stock le matériel et conditionne les produits.
A l’étage se trouve le grenier où l’on stock les emballages, et au sous-sol la cave où sont conservés les légumes.
Dans l’avenir, Jean François envisage d'agrandir le hangar et d'y incorporer un vestiaire destiné aux stagiaires et employés et également un atelier mécanique pour l’entretien et la réparation du matériel.

La cave

Située au sous-sol du hangar, la cave est l'endroit où l'on stock les produits. Sa surface est de 64 m pour une hauteur de 2,20 m.
Le principe est de conserver les produits à des températures plus chaudes l'hiver (minimum de 5°C) et plus froides l'été (maximum 18°C).

Le sol est en terre battue ce qui permet un refroidissement par évaporation de l'humidité.
Elle pourrait éventuellement servir à la production d'endives ou de champignons.
Les pommes se conservent bien car le degré d'humidité évite leur flétrissement.

L'accès à la cave a été construit de façon à se transformer en fosse mécanique pour la réparation du camion ou du tracteur.

Les tunnels

Les 7 tunnels, de 50 x 9,30 m, offrent 26 ares utiles. Ils sont espacés de 3,50 m ce qui autorise le passage d'un tracteur pour leur maintenance.
Les tunnels sont des marques « Serre de France » et « BN ». Ils sont équipés de 2 demi-lunes rabattables et couverts d'un film de 200 microns d'épaisseur à tri-couches thermique d'une durée de vie d'environ 5 ans. Les arceaux sont espacés de 2 m pour une meilleur résistance au vent.

Les tunnels sont orientés Est-Ouest (100). Une orientation Nord-Sud permettrait de bénéficier du maximum d'insolation. Cependant, sur ce terrain en légère pente Nord-Sud, il était nécessaire de diminuer l'érosion due aux eaux de ruissellement en leur opposant des tunnels placés perpendiculairement. Des tranchées, réalisées entre les tunnels à l'aide de la charrue, facilitent l'évacuation de l'eau sur le côté.
L'expérience montre que cette évacuation est encore trop lente. Par grandes pluies, l'eau pénètre sous les tunnels et porte préjudice aux cultures en bordure. La terre est noyée, le tracteur ne peut plus passer, des cultures sont asphyxiées, les maladies cryptogamiques sont favorisées... Des tranchées plus profondes réalisées par un terrassier sont indispensables.
Les bâches des tunnels se recouvrement dans le sens de la pente. C'est contraire au vent dominant. Elles peuvent donner prise aux vents violents qui vient du sud et se soulever ou s'abîmer. Ce choix permet d'éviter l'entrée par infiltration de l'eau entre les bâches en la faisant glisser dans le sens de la pente. De toute façon, un vent violent pénétrera quelle que soit le recouvrement.

Les flans des tunnels sont très exposés aux vents. Un système « anti-tempête » à été mis en place dès l'origine dans chaque tunnel. Il consiste en un renforcement par des câbles d'acier fixés en 2 points sur un arceau. Ils se tendent lors de vents violents : c'est le principe de l'arc. On trouve un câble tous les trois arceaux.
Ce système a été élaboré par Jean François avec l'aide d'un ami technicien. La puissance des tempêtes, et les nombreux dégâts occasionnés montrent que ce dernier paramètre a été sous-estimé. Une orientation Nord Est-Sud Ouest aurait été meilleur.

Les tunnels abritent aussi les tracteurs et la motteuse.

Ce printemps 2001, à cause des fortes précipitions, il n'a été possible de travailler que sous abri, ce qui démontre qu'ils sont un élément clé du système.

La maison d'habitation

Elle se trouve sur le site et permet à Jean François de surveiller de près les cultures, et de recevoir dans son bureau.

L'entreprise

Présentations

Jean-François ANDRIEUX conduit depuis 1983 un système de production agricole en agrobiologie, sur la commune de Ploufragan, à 10 km de St-Brieuc, dans le département des Côtes d'Armor.

Il gère, avec l'aide de son épouse et d'un employé à mi-temps, plusieurs ateliers sur 2,5 hectares :

  • Maraîchage de plein champ et sous tunnels,
  • Poules pondeuses,
  • Cidriculture,
  • Transformation de végétaux (marginale),

Les productions sont vendues en direct sur les marché ou par paniers, ou en demi-gros.

Les personnes

Jean-François Andrieux

Issu du milieu agricole, Jean François a d'abord obtenu son B.T.S. agricole à Angers, puis a travaillé 11 ans au sein de la Chambre d'Agriculture de l'Oise où il s'occupait d'organiser des réunions, stages et formations (notamment pour l'association « Les Ouvriers de Ferme »). Un C.S.A maraîchage à Perpignan en 1982 lui permet de s'installer à son compte en maraîchage bio. Depuis, il a suivi des stages personnel et en a retiré une expérience positive.

Son souhait est de proposer une large gamme de légumes et d'informer sa clientèle, et le grand public en général, sur l'importance de la diversité et de la qualité des aliments.

De même, il encourage les maraîchers de son secteur (Lamballe, Guingamp, Paimpol, St-Brieuc...) à communiquer, échanger et s'entraider au sein du monde encore restreint de l'agrobiologie.

Il est membre du Conseil d'Administration du GAB22, un des syndicats qui regroupent les producteurs bio.

Il est volontaire pour toute intervention, animation, manifestation... permettant de promouvoir une agriculture respectueuse de l'environnement et des consommateurs.

Il accueille régulièrement des stagiaires et montre un grand souci de pédagogie et de motivation.

A 55 ans, Jean-François a acquis une solide expérience dans le domaine agrobiologique, et est parfaitement intégré dans son environnement, tant professionnel qu'associatif ou civique.

Guy Gouédard

Guy a obtenu son BTS agricole classique par correspondance, et le CS bio à Corseul. Il a travaillé à temps plein durant 2 ans et demi. Aujourd'hui il travaille en moyenne 3 jours par semaine dans le cadre d'un CDI à temps partiel. Les lundi, mardi et vendredi, il prépare les marchés du lendemain, participe au partage des taches, et est indispensable pour les travaux nécessitant d'être plusieurs. Sa grande expérience d'ouvrier agricole est précieuse pour l'exploitation.

Denise Andrieux

L'épouse de Jean François a un BEP Agricole et un BTS Économie Sociale et Familiale. Elle le seconde depuis 5 ans dans le cadre du marché de St-Brieuc, de l'atelier poules et des paniers. Elle représente environ 1/4 d'UTH. Cependant sa vie familiale (2 enfants adolescents) et son projet d'activité commerciale dans le domaine l'alimentaire l'éloigne de l'aspect technique de l'exploitation, augmentant la charge de travail de Jean François.

Alain Gilfort

Ancien informaticien reconverti, Alain a obtenu son BPREA bio à Le Rheu près de Rennes et termine une formation en herboristerie. Il travaille depuis 2001, en moyenne 3 jours par semaine dans le cadre d'un CDI à temps partiel.

La famille

Les deux enfants participent aux travaux durant les périodes de vacances scolaires pour se faire de l'argent de poche. Le volume de travail est faible mais leur aide est intéressante lors des journées particulièrement chargées.

Les stagiaires

Ponctuellement, des étudiants viennent pratiquer dans l'entreprise. Il viennent du CFPPA du Rheu, des lycées de St Illian ou de Caulnes...

Ils constituent une aide non négligeable. Cependant, Jean François doit leur consacrer un temps précieux pour leur formation, la réalisation de leurs dossier. Sur l'expérience de 10 ans, il estime à 200 heures par an le temps consacré avec de fortes variations (de 100 à 300 heures). Cette grande disponibilité est compensée par la satisfaction d'offrir aux nouvelles générations de bonnes bases pour l'agriculture de demain.

les motivations

A l'origine, admiratif du jardin familial, Jean François partagea les craintes de son père concernant l'arrivée, en 1963, de l'agriculture chimique. Malgré cette désapprobation, les raisons économiques l'emportèrent.

Au lycée agricole, le professeur, très chaleureux et persuasif, insista sur la toxicité des produits de traitement et leurs doses létales. Il s'agissait de Dominique Soltner !

Durant le grand mouvement de 1968, Jean François se sensibilisa sur les problèmes de pollution des eaux et de l'environnement en général. C'était les débuts de l'agriculture biologique pionnière.

Ces facteurs font que, dès les origines, il est resté constant dans ses convictions.

L'historique de la ferme

Un peu d'histoire

L'installation

En 1982, étant dans la limite d'âge de 35 ans pour bénéficier de l'aide DJA (Dotation aux Jeunes Agriculteurs), la MSA (Mutuelle Sociale Agricole) a insisté pour que Jean-François ne s'installe pas car il n'y avait pas assez de mise en culture : seulement les 3/4 de la SMI (Surface Minimum d'Installation). Il a du louer et mettre en culture le Clos Siau pour obtenir 1,5 ha exploité.

Le statut juridique de l'exploitation est l'Entreprise Individuelle. Un emprunt de 200000 F a financé les investissements de départ en matériel.

L'historique

1980

  • Le lieu d'exploitation est choisi à Ploufragan.

1982

  • Décision d'installation en bio.
  • Mise en place d'une culture de trèfle afin d'absorber les résidus de désherbants.
  • Formation à Perpignan.

1983

  • Première plantation de fraisiers.
  • Achat de 3 tunnels neufs.
  • Fabrication maison de 2 mini-tunnels.
  • Pose des poteaux et du toit du hangar.
  • Forage, creusement de la réserve d'eau et installation de canalisations.

1984

  • Premières cultures dans les tunnels.
  • Construction de la maison d'habitation.

1985

  • Création d'une SARL d'expédition de légumes bio vers Paris, l'Allemagne, et regroupant 6 à 8 producteurs : groupe GMA.
  • Création d'un GIE (Groupement d'Intérêts Économiques) de vente au détail aux halles de St Brieuc avec 11 producteurs, 1 salarié et 1 permanent tournant.
  • Création d'une table de semis chauffante pour la production de plants.

1986

  • Embauche d'un salarié à mi-temps.

1987

  • Achat de 2 tunnels d'occasion.
  • La tempête détruit les 3 tunnels en place.
  • Achat de 2 tunnels neufs et réparation des autres.
  • Développement des cultures de plein champs.
  • Prévision de vente en gros.

1989

  • Emploi de 2 salariés.
  • Vente de 15000 plants de tomate en jardinerie.

1990

  • Une nouvelle tempête détruit 5 tunnels sur 6 alors que le 7ème était en construction.
  • Il ne reste qu'un salarié à mi-temps.
  • Fin de production de jeunes plants qui est reprise par un collègue.

1991

  • Emploi d'un salarié à plein temps.
  • Plantation d'arbres fruitiers. Développement des cultures de plein champs.
  • Reconstruction totale.

1993

  • Destruction d'un tunnel qui est réparé dans l'année.

1995

  • Fin des travaux de reconstruction et mise en place d'un système anti-tempête.

1998

  • Création d'un poulailler de 150 poules.

2001

  • Arrêt de la vente de paniers.

En résumé

L'idée de départ a consisté à investir le moins possible en outils mécaniques : sous tunnel, beaucoup de travaux sont manuels.

Les premières cultures apparaissent la 2ème année d'installation. C'est le temps nécessaire pour obtenir le label bio. La commercialisation est au départ tournée vers le gros et demi-gros. Les investissements sont alors surtout tournés vers les tunnels qui sont indispensables pour assurer le chiffre d'affaire (forte demande pour la vente de printemps). Mais les trois tempêtes successives ont considérablement amputé le développement de l'exploitation, obligeant Jean François à se tourner vers la vente directe et à diminuer les heures de travail salarié. Cette année seulement (2001) le parc de tunnels est entièrement opérationnel.

Les courbes de surface utilisée, temps de travaux totaux et chiffre d'affaire évoluent en même temps.

La gestion du travail

La sécurité

Le contrôle est assuré par le Service de la Prévention des Accidents du Travail de la MSA. Il est plus exigeant en cas de présence d'employés. Ces derniers sont tenus d'avoir conscience du danger.

Ce service intervient aléatoirement, suivant les risques potentiels de l'entreprise.

Les observations

L'extincteur d'incendie est présent. Il n'est pas obligatoire mais l'assurance le réclame : cageots inflammables, cuisson au gaz des betteraves, tracteur et son système électrique.

Le siège du tracteur doit respecter le dos de l'agriculteur. Les problèmes de dos arrivent en première place dans cette profession.

Pas d'arceau de sécurité au tracteur, justifié par l'utilisation sous tunnel (1,80 m de hauteur de passage) et sur des surfaces sans pente excessives.
Présence d'une protection sur la prise de force du tracteur. De nombreux accident graves sont constatés chaque année.

L'ouverture des serres n'est pas sécurisée : les pignons levés devraient être tenus par des barres et attachés.

Les outils de l'atelier, sous le hangar, sont mal rangés. Un panneau d'accroche au mur est plus que souhaitable pour prévenir tout accident.

Les problèmes mécanique

Les dangers apparaissent lors de l'usage d'attelage ou la pose des outils tractés, au niveaux des mains, et derrière l'outil au travail, par d'éventuelles projections.

Pour les autres outils, la prévention nécessite :

  • La pose d'un carter pour la machine à laver les légumes,
  • La pose d'un carter pour la courroie du concasseur à grains.

Les problèmes d'électricité

La présence d'un disjoncteur réduit les dangers graves. Jean François devrait demander à un électricien un bilan complet et une vérification ou pose de prises de terre.

L'assurance des biens, qui est différente de l'assurance des personnes, réclame l'homologation de l'installation.

Les problèmes de santé

Tout travail manuel avec la terre implique une vaccination contre le tétanos.

La mise aux normes

La distance entre les arceaux des tunnels doit être de 1,5 m et non plus de 2 m. Le site étant exposé aux vents, il n'y a pas de garantie SAV. L'espacement entre les arceaux, plus serrés, offrira une meilleur résistance au vent. Le tunnels n°7, à demi réparé, peut encore être aménagé aux normes sur la moitié de sa longueur.

Jean François doit prendre en compte la nouvelle réglementation, en février 2002, qui imposera une mise au norme obligatoire vis à vis du code du travail et du code de la route de tout matériel agricole : gaine protectrice sur axe rotatif, gabarit et protection d'outils tractés, signalisation lumineuse... Les vieux matériels sont plus spécialement concernés.

la main d'oeuvre

Tout travailleur est enregistré sur le Registre Unique du Personnel. Ce dernier peut à tout moment être consulté par l'Inspection du Travail.

Un calendrier de surcharge de travail reste à définir, car il faut dissocier le temps consacré aux cultures, le temps de réparation des tunnels, le temps parasite perdu par la dispersion des tâches. De même, le travail de secrétariat, de comptabilité, de négociation avec les fournisseurs et les clients en demi-gros est à prendre en compte.

Les périodes de travail maraîcher intense vont de mai à septembre. Elles commencent, selon l'avancé du printemps, par les travaux de préparation du sol et de plantation. Elles se poursuivent dès juin par les premières grosses récoltes. Les heures consacrées à la préparation des marchés sont alors doublées.
Les périodes creuses correspondent au passage de fin de cultures d'hiver à celles de printemps, d'avril à mai.

 
  UTH familiaux
  UTH extérieur
--------- Bénéfice forfaitaire
--------- Maraîchage sous abris
--------- Surface totale


La présence de nombreux tunnels permet de mieux répartir le temps de travail car le climat n'empêche pas le passage d'outils mécaniques.
Un exemple de travail du stagiaire :
Il est forcement plus lent que la moyenne.

  • 2 h de travail à 2 pour poser 1200 mottes de mâche (10 caisses).
  • 10 mn de cueillette par caisse de 1,5 kg.
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Les débouchés

La géographie

Les villes

  • St Brieuc, la préfecture du département, ne se trouve qu'à 5 km,
  • Guingamp à 30 km,
  • Lamballe à 29 km,
  • Paimpol à 50 km.

Les conséquences

Cette situation géographique a des conséquences pratiques pour les débouchés :

  • Proximité de zones de consommation dans des villes importantes,
  • Zone très touristique avec grosse affluence en juillet- août et dans une moindre mesure en juin et septembre,
  • Présence d'un marché de gros à St Brieuc et de nombreux marchés de détail.

De ces aspects on peut conclure qu'il est préférable de viser le marché local, voire régional afin d'éviter la concurrence trop vive de la part des régions plus spécialisées.

Les clients

Sur Saint Brieuc

  • La biocoop « La Gambille »
  • Le magasin « L'Herbagère »
  • La crèche « Pirouette »
  • Le marché de St Brieuc

Dans la périphérie

  • Depuis 2004, l'association « Voisins de Panier »
  • Le site lui-même accueille le public.

les fournisseurs

De par la proximité de St Brieux, de nombreux services sont accessible :

  • Le Zoopôle de St Brieuc. Il effectue des analyses de terre avec le LDA (Laboratoire de Développement en Agriculture) et des autopsies de poules avec son service vétérinaire.
  • Deux distributeurs de serres et matériels : « Bretagne Serre » et « Sodiser » à 20 km.
  • Le grossiste « Euronat » à Plouha à 20 km.
  • L'entreprise « Legal » de récupération en métaux et plastiques à 200 m et fournissant de la matière première.
  • Un concessionnaire et garage d'entretien de machines agricole « Promodis » à Ploufragan,
  • La coopérative « COOPAGRI Bretagne » qui fournit les films plastiques, les substrats, les engrais organique, le compost.
  • Une CUMA à Trégueux (elles sont nombreuses dans le département) et des entreprises privées de location de matériels à Ploufragan.
  • Les semences sont envoyées par correspondance.

 

Les autres maraîchers

Le voisinage étant éloigné, il n'y a pas de relations très suivies entre les maraîchers locaux. Cependant, Jean François ne produit pas tous ses légumes et en achète (carottes, pommes de terre...) à des collègues pour conserver sa diversité sur les marchés et pour se limiter en cultures. De même, il produit pour eux des plants (salade, épinard...).

les organismes

F.R.A.B.

La Fédération Régionale des Agrobiologistes de Bretagne regroupe tous les GAB de Bretagne.

frab

I.B.B.

L'Interprofession Bio Bretagne regroupe tous les opérateurs bretons de la filière : producteurs, transformateurs, distributeurs, consommateurs, enseignement, expérimentation.

Logo IBB

GAB d'Armor

Le Groupement des Agriculteurs Biologiques des Côtes d'Armor définit la politique de développement local de l'agrobiologie et sa mise en oeuvre :
Représenter, défendre la profession et ses producteurs auprès des pouvoirs publics et des organisations professionnelles.
Identifier les besoins de la profession.
Promouvoir l'agriculture biologique auprès des agriculteurs et du grand public.
Être un lieu d'échange et de débat.

gab22

Chambre d'Agriculture

Elle met ses techniciens et sa documentation à la disposition des producteurs. Formation informatique (tableur et traitement de texte).

chambre d'agriculture

GEPAB

Crée par le GAB et basé à Rennes, le Groupe d'Étude Pluridisciplinaire en Agriculture Biologique est un organisme d'expérimentation et de recherche dans les domaines techniques et économiques.

DDE

La Direction Départementale de l'Équipement autorise l'apposition des panneaux publicitaires sur les routes nationales.

DGCCRF

La Direction Générale de la Concurrence, de la Consommation et de la répression des Fraudes contrôle l'étiquetage, l'affichage des prix et le respect des conditions d'hygiène sur les lieux de vente. Elle peut faire des contrôles sur les produits transformés.

dgccrf

Organismes interprofessionnels

GNIS

Pour vendre des plants, il faut être inscrit au registre des producteurs de plants et payer une cotisation au GNIS d'environ 1000 F pour obtenir une carte professionnelle.

CNIPT

Idem pour la vente au détail de pomme de terre de consommation : cotisation et carte obligatoire obtenue à la Chambre d'agriculture.

CERAFEL

Le Comité Économique Régional de Fruits et Légumes organise les règles et normes de mise en marché de certains légumes commercialisés en gros : taxe interprofessionnelle. Cet organisme est en conflit avec les organisations de producteurs bio depuis environ 15 ans. Des jugements sont en cours.

SOC

Il contrôle avant la vente et vérifie le nombre de plants non conformes (signe de maladie ou de dégénérescence) sur les parcelles de pomme de terre.

ECOCERT

L'organisme de Contrôle Écocert délivre la licence pour la pratique de l'agriculture biologique et permet l'utilisation du logo AB (Agriculture Biologique) pour la commercialisation des produits.

Logo Ecocert

Il réalise une enquête chaque année chez ses producteurs et effectue également des contrôles inopinés par tirage au sort. Il visite l'entreprise une ou deux fois l'an. L'ancienneté de Jean François a permis d'instaurer une confiance qui facilite les contrôles.

Jean-François explique au contrôleur Écocert ses stratégies anti-limaces

Il bénéficie d'une dérogation pour son élevage de poules dont l'alimentation devrait provenir pour 40 % de son exploitation. Comme il s'agit d'un petit élevage pour une vente directe, il lui est possible d'acheter chez un fournisseur des environs. Pour coller au mieux au cahier des charges il envisage de réserver une surface pour y cultiver du maïs.

De même, Écocert, qui n'interdit pas de faire son compost à partir de fumier conventionnel, est tolérant vis-à-vis de la litière d'écorce de sarrasin d'origine inconnue. Cette culture n'intéresse peu les exploitants conventionnels et est de toute façon peu traitée.