Les réseaux cosmotelluriques

Réseaux

Les grandes civilisations passées connaissaient pour les avoir utilisés les réseaux cosmotelluriques. Les chercheurs des temps modernes les ont redécouverts. Aujourd'hui le Docteur Hartmann est l'un des plus célèbres pour avoir donné son nom au réseau « H ».

Ce réseau est orienté Nord-Sud et son maillage est dans cette direction de 2 mètres. dans le sens Est-Ouest, la distance de la résille est de 2 m 50. L'épaisseur des lignes qui forment le réseau est de 21 centimètres. Curry a été l'inventeur du réseau diagonal qui porte son nom. C'est un réseau dérivé et oblique par rapport au réseau H, dit orthogonal.

Le réseau sacré ou grand réseau par rapport au petit réseau que l'on considère comme réseau de base, le réseau H, est comme lui orthogonal c'est à dire Nord-Sud. Il présente des mailles de 100 kilomètres sur 100 kms et comme il relie les grands « sanctuaires » de la planète certains l'appellent le réseau sacré d'autres continuent de parler des ley lines...

Nous serons donc amenés à considérer les petits réseaux et le réseau sacré.

Nous ne voulons pas reprendre une étude historique que chacun pourra trouver à l'occasion dans une multitude d'ouvrages, mais il est bon d'en percevoir les grandes lignes et d'en rappeler l'essentiel.

Il est bon de rappeler que tous les bâtisseurs des grandes civilisations passées connaissaient l'existence du réseau de base orienté Nord-Sud. Ils en avaient au moins une connaissance empirique suffisante pour les domestiquer à volonté.

Ce sont les anciens Egyptiens, les Grecs, les Romains, les Hindous, les Thibétains, les Chinois qui utilisent toujours le Feng-sui pour implanter leurs maisons. Ce sont les constructeurs des temples Egyptiens, les bâtisseurs des cathédrales au Moyen Age héritiers de leurs prédécesseurs de secrets jalousement gardés dans les arcanes de leur confrérie. Et ce sont aussi ceux qui ont couvert des régions entières de pierres dressées. Ces premiers monuments mégalithiques dont l'origine se perd dans la nuit des temps et pour lesquels nos contemporains se perdent en conjectures de toutes sortes pour expliquer ou justifier leur utilité.

Les petits réseaux

En France on a coutume de faire commencer les études géobiologiques avec la découverte d'un Allemand le docteur Ernest Hartmann. Ce dernier avait mis en évidence l'existence d'un réseau aux dimensions de la planète toute entière puisqu'on pouvait le détecter sur tous les continents. Et l'on prit pour cette raison l'habitude de lui donner le nom de réseau global. On lui attribua également l'initiale du patronyme du célèbre docteur. Normalement lorsqu'il n'est pas déformé (constat qui n'est pas le plus fréquent) les lignes Nord-Sud suivent les méridiens. Le réseau étant orthogonal, elles sont espacées ou distantes de 2 mètres, et les lignes Est-Ouest qui vont dans le sens des parallèles, sont éloignées l'une de l'autre de 2 mètres cinquante. L'épaisseur de ces lignes est de l'ordre de 21 centimètres. j'ai très souvent trouvé dans des habitations ou terrains, et cela est constant, des maillages de l'ordre des 40 cm. C'est un signe indicatif de graves perturbations. Personnellement je m'accorde assez bien avec ce dispositif mais il convient également de tenir compte du travail du Dr. Peyré dont le réseau est lui aussi Nord-Sud et dont le maillage est de l'ordre de 4 mètres.

Il existe aussi le réseau diagonal Curry qui est un réseau de lignes dérivées, obliques au réseau. Il est intéressant à connaître, car il permet d'expliquer des points qui sans lui paraîtraient aberrants (par exemple en ne tenant compte que du seul réseau orthogonal).

De plus, les géobiologues le savent, toutes les lignes ne sont pas stables. Elles se déforment momentanément, après un tremblement de terre, une explosion atomique par exemple l'influence d'un rideau d'arbres, des constructions, de barrages en béton, les résonances avec les lignes à haute tension, les implantations des menhirs ou d'une aiguille de pierre par exemple placée à un endroit très précis (nous verrons que ce peut être un moyen pour rééquilibrer un endroit), une maison ou un terrain déséquilibré.

Ce travail, ceux qui implantaient les menhirs le connaissaient. On doit reconnaître que le réseau peut varier sous de multiples causes. En ce sens la terre s'ajuste constamment dans la recherche d'un équilibre qui se réalise avec, si l'on peut dire, son corps éthérique que l'on peut aussi appeler son corps électrique. Il s'agit de ces forces qui produisent les champs électriques et magnétiques de la planète. Dans ce sens Gaïa se comporte comme un être vivant.

Le champ magnétique de la Terre est actuellement de l'ordre de 1/2 Gauss. Il est trois fois plus fort aux pôles qu'à l'équateur. On sait qu'il est variable et que certaines régions comme la Bretagne présentent un tracé particulièrement capricieux. La direction de ce champ est perpendiculaire à la rotation de la planète. Il favorise ou inhibe les neuro-médiateurs et comme tel joue un rôle extrêmement important dans l'équilibre du corps.

Nous le retrouverons dans le chemin de la maladie en seconde partie.

Faute d'instruments de mesure suffisamment précis, puisque l'on ne sait pas encore mesurer les rayonnements magnétiques ceux dont la fréquence est infinie et la longueur d'onde nulle. L'outil de base reste la baguette, le radmaster, le lobe antenne et bien entendu le pendule.

Les scientifiques ne considèrent pas nos mesures comme scientifiques et pourtant... Bref, en résumé ces lignes ne sont que les résultantes du champ électrique et du champ magnétique de la terre qui eux sont des réalités quoique certains les nient puisqu'ils ne peuvent les mesurer. On parle de champs cosmotelluriques ce qui est la première appellation.

Les physiciens connaissent les lignes isoclines qui relient les points de la terre où l'inclinaison magnétique est la même et les lignes isogones qui joignent les points où la déclinaison magnétique est la même. Nous avons là une autre manière de retrouver l'axe Nord-Sud, l'axe Est-Ouest et le grand réseau ou réseau sacré. Les travaux du britannique Thom Alexander sont devenus une référence pour accréditer l'évidence que des peuples considérés comme primitifs possédaient la science astronomique et mathématique puisqu'ils possédaient les principes de Pythagore.

Pour lui les constructeurs des mégalithes avaient obéi à des règles communes employant la même méthode d'analyse statistique. Il retrouve à Carnac (Bretagne) les valeurs qu'il avait découvertes dans les Iles Britanniques.

Un yard ou unité mégalithique mesure 0,829 mètre et son multiple la toise mégalithique = 2,5 yards mégalithiques. C'est à partir de ce moment que les thèses de Stonehenge que l'on n'avait pas prises au sérieux au début du siècle, furent prises en considération par le milieu scientifique. Une autre théorie du même ordre que celle de Thom et qui est reconnue actuellement, est celle des « leys « exposée par Alfred Watking. Il annonça sa découverte d'un réseau de lignes droites auxquelles il donna le nom de « leys ». Ce mot en Anglo-Saxon signifie terre défrichée ; Ce sont ces lignes qui quadrillent la campagne du Pays de Galles reliant les mégalithes entre eux situés sur les hauteurs. Il leur attribua une datation pour leur édification de 4.000 à 2.000 ans avant J.C. Sur ces sites furent construites les premières églises chrétiennes très exactement sur l'emplacement de lieux de culte plus anciens comme l'on peut le vérifier partout. Sur son initiative un club fut même fondé : « The ley hunter » le chercheur de ley.

En Amérique, un travail de recherches du même ordre s'était développé dès 1850 par un homme qui avait remarqué des alignements en terre réalisés par les indiens. Dans plusieurs pays d'Amérique du sud au Pérou, au Guatémala, en Bolivie etc, un anglais Tony Morisson trouva tout un ensemble de lignes droites sur lesquelles les Espagnols avaient à l'époque de la conquête édifié les églises de leurs missions.

Jacques Boivin - opus cité - parle de réseau sacré. j'ai, moi même, entendu le Belge Walter Kunnen en faire état dans ses conférences. Ce dernier disait qu'il n'en était pas l'inventeur. Les réseaux géodynamiques ont été connus par les sages d'à peu près toutes les grandes civilisations du passé et dont les chercheurs de notre époque commencent à retrouver les traces. Tous ces travaux convergent pour étayer notre conviction.

Les pyramides sont sur l'un de ces grands réseaux ainsi que Stonehenge en Grande Bretagne, Delphes, en Grèce etc...

Ces lignes constituent tout un système de lignes de force subtile. Elles furent détectées et balisées dès les temps les plus lointains par les sages qui avaient la connaissance de ces forces de la terre et du cosmos. Ces lignes étaient porteuses d'une énergie qu'ils savaient canaliser à volonté. Les bâtisseurs de la civilisation mégalithique régulaient leur environnement parce qu'ils savaient domestiquer cette force. Le moyen employé consistait à dresser ces antennes de pierre que constituaient leurs menhirs à la fois émetteurs et récepteurs. Dans des lieux spécifiques également particulièrement énergétiques nous retrouvons les pyramides, Stonehenge, Delphes où officiait la pythie, Sédona en Arizona où sont situés quelques fameux vortex d'énergie cosmotelluriques. Sous ces lieux se croisent les lignes de ce réseau sacré qui les intègrent comme autant de foyers d'énergie ou de condensateurs.

Lors d'un voyage aux États-Unis, il m'a été possible d'éprouver les flux énergétiques des vortex de Sédona. En Californie à Ojaï la visite du mont Méditation m'en a fait découvrir un autre sur une colline dont la tête a été rabotée pour l'édification du temple. Une émule d'Alice A. Bailey, Florence Garrigue a réalisé cet ouvrage dans ce lieu précis à la suite d'une « illumination ».

La première surprise a été de constater sur le périmètre de son emplacement un maillage du réseau de base de l'ordre de 3 mètres, identique à celui que j'avais pu relever sur l'esplanade des grandes pyramides en Égypte ou encore à Tel El Amarna en Egypte également.

La seconde a été de constater l'absence de réseau H à l'intérieur des salles de méditation (dans la grande comme dans la petite) à l'instar des temples Égyptiens ou Thibétains. Sans doute sommes nous sur la ligne de la faille fameuse de San Andréas...

Je n'ai pu avoir d'autre précision de la part de celui qui nous y avait aimablement reçu pour dissiper le mystère de celle-ci : la construction a été exécutée suivant « la guidance » reçue par la fondatrice.

En revanche, il y a la forme spécifique des toits et l'orientation comme on pourra s'en rendre compte sur le tableau des mesures que j'avais pu effectuer. Ainsi pas de réseau de base dans les salles de méditation, les lignes étaient rejetées dans les cloisons. Le gardien qui nous avait reçus m'avait fait visiter son logement. son lit était sur un point négatif extrêmement nocif. Il n'avait pas l'air de connaître ni les lignes du réseau ni Hartmann.

Il suivit néanmoins mes explications et, accepta de placer son lit en zone neutre. Ici encore on retrouve cette idée que le temple comme l'église est une centrale énergétique entre les forces involutives qui descendent et les forces évolutives qui s'élèvent. Il ou elle est comme un trait d'union entre les énergies cosmiques et telluriques. La zone neutre sans réseau est l'endroit où se réalise le mieux cet équilibre. Il ne s'agit pas d'élever les vibrations terrestres, il s'agit d'élever l'être vers la spiritualité c'est à dire d'élever sa conscience (ou de prendre conscience) c'est d'ailleurs l'objet de la méditation.

Dans la région de Santa Barbara à 175 Kms de Los Angeles les maisons avaient une propension singulière à diffuser de la négativité. j'ai dû rééquilibrer plusieurs habitations où j'avais été reçu. Heureusement les cristaux de roche, c'est à dire de quartz, dans ce pays sont d'un prix très abordable pour une taille très avantageuse. La topographie dans ce merveilleux pays révèle partout de très nombreuses lignes de faille. Les gens que j'ai approchés, les amis de ma fille, ses étudiants connaissaient ce qu'étaient les leys (lines). Ils faisaient automatiquement ce rapprochement en me voyant opérer à l'aide de mon radmaster. Je les excuse bien volontiers d'ignorer le Dr Hartmann.

Mesures

Mesures relevées au Mont méditation à Ojaï, Californie (U. S. A.) le 2.06.1991 18 H (locale)

1° Sur la plateforme devant le centre en unités Bovis

1° Niveau 20.000 Ionisation en % - 82 Couleur bleu magn.

2° Niveau 30.000

3° Niveau 40.000

réseau « H » n = 3 mètres

2° Dans les 2 salles (La grande 12 x 12 et la petite 7 x 7 m). Mêmes mesures dans les 2 salles de méditation.

1° Niveau 26.000 Bovis

2° Niveau 38.000 Ionisation - 83 Couleur bleu magn.

3° Niveau 50.000 Bovis

Absence de réseau « H » rejet de celui-ci le long des cloisons

A remarquer

a) la forme des toits hexagonaux

b) l'orientation = Nord-Sud + 21°