Pour une étude globale des vibrations

Leurs conséquences sur la santé.

Un ouvrage de plus sur cet intéressant sujet. Il a mûri peu à peu au cours des années. Les fiches s'accumulaient, il restait à rédiger mais jusqu'alors la poésie plus gratifiante ou plus impérative n'en permettait pas la réalisation.

Ainsi que le lecteur en a été averti, il n'a pas la prétention d'épuiser la matière, mais d'être synthétique tout en laissant les portes ouvertes sur telle ou telle piste pour des prolongements plus exhaustifs que certains auront envie de pratiquer.

Il touche aussi à ce que chacun d'entre nous a de plus cher : conserver sa santé.

Sous cette forme, il est aussi un itinéraire qui a permis à l'auteur de recouvrer son équilibre et de communiquer son expérience.

De ce fait on ne sera pas surpris de pointes de colorations personnelles.

Le titre primitif devait être : « radiations cosmotelluriques, radiations électromagnétiques : santé et maladie », la longueur du libellé m'a incité à trouver un raccourci qui a donné en fin de compte « Radiations : des menhirs aux lignes à haute tension. Santé, maladie ».

Le premier titre faisait trop scientifique à mon goût, pas assez accrocheur ! Le second a le mérite de couvrir l'ensemble et de l'auréoler d'un certain mystère.

Personnellement, j'ai été surpris de constater combien j'avais été peu imprégné dans mon éducation et notamment « à l'école » par les idées qu'il véhicule, même et surtout au niveau des classes terminales que j'ai pu suivre comme maître au pair dans un petit collège de province. Notre système éducatif les aborde d'une façon si abstraite au niveau des lois et des théorèmes qu'elles ne se sont pas imprimées de manière significative. Les esprits sont restés en masse quasiment vierges d'une culture qu'ils étaient venus chercher pour comprendre et appréhender le monde dans lequel ils allaient vivre. Comment peut-on parler de formation dans un système qui aborde de la sorte les problèmes fondamentaux et dans lequel l'information utile ne passe pas ?

De la même manière ma transmission a dû suivre les mêmes schémas dans ce métier d'enseignant qui fut le mien.

Il faut bien reconnaître que ce monde de l'invisible dans un siècle matérialiste où l'intérêt principal réside dans la satisfaction des biens de consommation va se trouver en grande partie gommé. On ne croit que ce que l'on voit même si le registre de cette vision est, fort limité. Il en est de même pour l'arbre que l'on abat dans la forêt voisine. Il n'existe pas, parce qu'on ne l'entend pas. Et pourtant Ce qui est le plus grave avec un tel état d'esprit c'est que le « hors norme » est lui aussi considéré comme une monstruosité. Il fait partie des faits maudits. Et l'on s'ingénie à ne pas le connaître ou le reconnaître comme tel. Tout ce qui le concerne n'est pas considéré comme scientifique et donc ne peut être sérieux. Ce pas est franchi trop allègrement et l'on sait que ce qui dépasse la commune mesure de nos cinq sens n'existe pas. Cette fillette qui naturellement voit des flux de couleurs autour des personnes, des êtres, des objets qu'elle rencontre, assurément a des fantasmes. Si elle persiste à raconter ses visions, elle risque d'être ramenée à la norme par une bonne dose de tranquillisants ou d'être envoyée en cure dans un HP (Hôpital psychiatrique).

La sensibilité particulière des médiums dérange tout autant. ceux-ci sont suspectés systématiquement de tricheries en France plus que partout ailleurs. Le rationalisme étroit et borné y triomphe, plus qu'ailleurs. Pendant ce temps, les Anglais, les Américains et même les Russes ont développé les sciences parapsychologiques et poursuivent des recherches sérieuses et cohérentes.

Pourtant parmi les êtres qui nous entourent, nous pouvons constater que leurs fenêtres sur le monde n'ont pas les mêmes ouvertures. C'est un fait qui tombe sous le sens. On connaît par exemple la vision de l'aigle, l'odorat du chien etc.

Est-ce l'idée d'un certain égalitarisme qui se serait implanté avec une force peu commune pour avoir fait pousser de telles racines ? Le système éducatif en a été peut être le vecteur ? Il a inculqué aux gens que tous avaient les mêmes aptitudes et les mêmes chances de départ dans l'existence. En regardant autour de soi, quiconque est capable de comprendre qu'il s'agit d'une contre vérité. Autre chose est de trouver chez chacun la ou les résonances (j'allais écrire vibrations) qui lui permettront de se développer et d'œuvrer dans la ligne qui est la sienne. Dans ce cas on cultive la différence qui est la source de la diversité des talents et de la créativité.

Gommer la différence, cela a été le propre de certaines sociétés et, on l'a bien vu, la cause de leurs échecs les plus patents.

Nous avons des exemples récents Il n'y a pas si longtemps. Le Cambodge de Pol Pot n'a pas encore fini de panser ses plaies.

Pourtant les médias dans leurs soucis d'information parlent assez souvent des conséquences des vibrations (ainsi les journaux, les hebdomadaires, la radio, la télévision). des livres même sont publiés sur des sujets tels que les retombées de Tchernobyl. La sensibilité des masses est tenue en éveil à chaque fuite de réacteur nucléaire. Les mouvements écologistes un peu partout alertent l'opinion. Avec la vulgarisation du magnétoscope les enseignants par une pédagogie de l'image et du texte peuvent développer un enseignement principalement basé sur l'analyse du contenu et la synthèse ; ce second aspect peut inclure une mini recherche dans le cadre du CDI (Centre de documentation et d'Information) et l'organisation de la mise en forme, compte tenu d'une nouvelle formulation du sujet, tout en intégrant le plus souvent possible une réflexion nécessairement ouverte sur le monde.

Les radiations de l'atome sont les plus dures ; jadis de nombreux médecins radiologues ont succombé des suites d'une dose de radiations mortelles issues de leur appareil de radiographie ou de radioscopie.

En décembre 1993 on regarde quelques uns de ces treize mille enfants irradiés, suite à la catastrophe d'avril 1986 qui eut lieu en URSS. Ils sont venus se faire soigner à Cuba. Ils sont atteints d'alopécie (calvitie), de maladies de peau telle que le vitiligo. Leur thyroïde est souvent atteinte.

Certains vont mourir de leucémie dans un laps de temps plus ou moins long. On écoute cette mère venue avec sa petite fille malade dire comme pour nous prendre à témoins : « On voudrait demander pardon à nos enfants d'avoir négligé le danger de n'avoir pas su prévoir ». Elle demande, cette mère, aux autres parents du monde entier, de prendre conscience du désastre avant qu'il ne soit trop tard, avant qu'il ne se reproduise pour d'autres enfants, quelque part sur cette planète.

Comment s'informer ? d'abord être à l'écoute de ce monde dans lequel nous sommes partie intégrante et réactive.

Tous les médias nous apportent constamment l'information. Ainsi dans une salle d'attente, cet entrefilet du Nouvel observateur me saute aux yeux, si je puis m'exprimer en ces termes, j'ai pris note : « les cancers de Tchernobyl » : Le taux de cancer de la thyroïde est habituellement de un à deux par million. Mais les participants à une réunion d'experts organisée à Kiev par l'O.M.S. (organisation mondiale de la santé) ont constaté depuis 1989, 158 nouveaux cas chez les enfants et adolescents d'Ukraine, et 225 en Biélorussie. L'augmentation est particulièrement spectaculaire, ce pays compte environ 3 millions d'habitants. On aurait donc pu s'attendre à y enregistrer deux ou trois cas au maximum). Un rapide calcul me fait comprendre qu'en 4 ans, le coefficient multiplicateur est de 75 par rapport à la normale, soit plus de 18 fois pour une année. Point n'est besoin ici d'une longue étude épidémiologique pour mesurer l'ampleur et la gravité de ce type de radiations.

Position des fenêtres visuelle et auditive sur un schéma des vibrations connues

D'après Tremolières

Le rapport des différentes grandeurs est souvent exprimé comme suit :

  • K = Kilo (103)
  • M = Méga (106)
  • G = Giga (109)
  • m = milli (10-3)
  • µ = miro (10-6)
  • n = nano (10-9)

par rapport au mètre.

  • A = Angström = 10-7

par rapport au millimètre.

Exemple : La fenêtre visible est ouverte entre 800 et 400 nanomètres ou encore en micron de 0,8 à 0,4.