Pour une explication causale
Nous avons, depuis l'intéressante découverte de l'Américain Kirschving avec ces cellules aimantées trouvées dans le diencéphale de l'homme et plus particulièrement l'hypothalamus, un élément manquant capable d'entraîner maintenant l'adhésion des plus intransigeants des rationalistes...
L'explication causale résulte du rapprochement de plusieurs éléments qui vont nous faire comprendre le raisonnement.
- Le processus d'ionisation bien connu.
- le phénomène des champs électromagnétiques.
- La présence des magnétosomes dans l'hypothalamus.
On verra d'ailleurs que, tout compte fait, l'ensemble n'apporte rien de plus que l'énoncé fait par Lakowski vers les années 1925.
Le phénomène d'ionisation est simple : il y a ionisation quand un atome, une molécule a gagné ou perdu un électron. Le dictionnaire Larousse : « il s'agit d'une transformation d'atome ou de molécule neutre en ion. » L'essentiel est dit, nous ajoutons seulement pour la compréhension : une ionisation positive et une ionisation négative. Une molécule comme un atome vont être rendus instables lorsqu'elle (ou il) a perdu un électron. A partir de là, la chasse à l'électron si l'on peut s'exprimer ainsi, va commencer. Au niveau de la cellule le processus va induire des perturbations perverses et significatives.
Dans ce qui précède nous avons vu comment les UVC surtout et les autres pouvaient perturber les cellules de la peau.
Ils créent littéralement l'arrachement d'électrons sur les molécules, cassant la chaîne moléculaire. A ce stade déjà la structure est transformée, il s'ensuit pour la cellule une interruption de bon voisinage avec ses voisines. Certains signaux ne passent plus. Elle ne remplit plus sa tâche et son comportement agressif pour récupérer le ou les électrons perdus va transmettre une réaction du même type aux cellules voisines.
On a vu que le mélanome évolue très souvent en naevo-carcinome qui est une tumeur cancéreuse. A ce niveau la cellule ne peut ni se réparer, ni se reproduire normalement. La prolifération cellulaire devient indifférenciée. Ce mécanisme est bien connu et n'est mis en cause par personne, mais il est identique à celui qui est généré par les champs électromagnétiques de relativement faible puissance. Les effets des CEM ont été développés dans les chapitres précédents. On a compris qu'ils déséquilibraient la « cellule » et l'empêchaient de vibrer à son propre rythme en mettant en route un processus d'ionisation. Un chercheur américain de Harvard, Thomas Tanford indique dans ses travaux de laboratoire que même des champs faibles peuvent modifier des interactions en surface des cellules comme le feraient même les UVA par la fixation du calcium et de certaines protéines du système de défense de l'organisme.
Pour ce chercheur, ces actions sont même plus évidentes avec des champs faibles qu'avec des forts.
Ainsi un champ de 60 Hz (fréquence de nos THT) (nous avons vu ses effets précédemment, effets de contrainte et d'inhibition) déstabilise les fragiles mécanismes de nos défenses immunitaires.
Bien évidemment les monopoles comme l'EDF et d'autres sociétés de production et de distribution d'électricité, font ou feront tout pour gagner du temps et pour gagner aussi à leur avis les experts dont le comportement devrait être impartial. Il est certain que les statistiques n'apportent pas toujours une lumière suffisante parce que les études ne sont pas assez fines pour que les tenants de l'innocuité des THT leur reconnaissent une valeur explicative suffisante.
Le second aspect qui ne peut se dissocier des CEM est la découverte récente de l'américain du nom de Kirschving. En effet elle explique justement l'action des CEM même faibles. La découverte est d'importance. Elle apporte de l'eau au moulin de ceux qui considèrent l'action des CEM comme indiscutables. Les magnétosomes sont de petits noyaux de magnétite naturelle. Or ces petits aimants naturels qui se trouvent dans l'hypothalamus comme tout le monde le sait, vont se mettre en résonance avec le champ magnétique qui le baigne. « Tout aimant placé dans un champ de courant alternatif s'oriente et se met en harmonie ou en résonance avec le champ dans lequel il se trouve ». Ceux qui utilisent les petits aimants en thérapie n'ignorent pas cette propriété. Il est donc évident que les cellules de l'être humain, on pense à celles du diencéphale qui est le siège de toutes les grandes fonctions vitales, vont se trouver perturbées dans un champ de courant alternatif.
Ainsi aujourd'hui, l'ensemble des connaissances réunies font que le doute n'est plus permis. Il est même criminel... Tout est dit mais il n'est pas inutile d'ajouter ces quelques informations par exemple. Sur les couvertures chauffantes et les écrans d'ordinateurs. Pour les couvertures chauffantes, dans l'Etat de New York les services de la Santé ont établi qu'elles provoquaient des avortements spontanés. Ils vont jusqu'à recommander aux femmes enceintes de ne pas les utiliser. Plusieurs études ont été publiées sur le sujet.
La controverse à propos des ordinateurs date de plus d'une dizaine d'années aux U.S.A., au Canada, en Grande Bretagne et dans les pays Scandinaves. On leur reprochait un nombre d'avortements et de malformations plus importants que la moyenne. En France l'INSERM reste réservé, vu le manque de finesse du système d'approche. Les tubes d'ordinateurs ont des champs magnétiques de 5 à 25 milliGauss à 3 cm de l'ordinateur. A quand le badge capable de détecter un champ de 1 milliGauss et capable d'émettre un signal ? Il ne serait pas plus performant à réaliser que celui qui détecte les UV. Un tel appareil a un très large marché potentiel. Gageons qu'il y en aura bientôt un en vente !