Prévention-guérison

Du schéma inversé au schéma cohérent

Tout le monde parle de prévention, mais à part les médecines holistiques qui prennent l'homme dans sa globalité, la médecine officielle s'occupe essentiellement de remettre en « état » des systèmes et des organes défaillants. Le schéma est inversé. Lorsque la maladie apparaît au niveau du corps physique (le seul qui existe pour la médecine officielle), sa matérialisation nous renseigne sans ambiguïté la plupart du temps, si les symptômes sont patents pour nous désigner l'organe particulier ou le système perturbé (système nerveux, sanguin, etc...). A ce stade l'urgence fait le plus souvent que l'on devra employer les grands moyens, chirurgie, chimiothérapie etc. Cette médecine en est réduite à traiter les effets : on pare en quelque sorte au plus pressé. Quant à la cause de la maladie, le terrain comme l'on dit, si on en parle, on ne s'en occupe que peu ou prou, dans les services de la médecine officielle. l'allopathie qui soigne par « son contraire ou l'antidote » n'en a jamais fait son objectif principal. Tout se passe comme si elle était une médecine, d'urgence, une médecine réparatrice du champ de bataille, comme elle l'était à l'époque d'Ambroise Paré. Elle est utile certes et si elle n'existait pas il faudrait l'inventer. Même si à long terme, « nous serons tous morts » ; pour reprendre la phrase d'un économiste célèbre, il est primordial de remonter aux causes dont on voit les effets. Car, là, réside l'explication objective.

Tout ceci n'est pas simple, car lorsque vous avez expliqué à quelqu'un que sa surcharge pondérale, est à l'origine de divers troubles chez elle... vous mettez en cause son alimentation notamment et son genre de vie. Quant à cet autre, atteint de bronchite chronique, qui fume ses deux paquets de cigarettes par jour il lui serait salutaire d'arrêter de fumer. Le médecin ou le thérapeute qui va de la sorte essayer de faire changer les habitudes de ses patients va assez rapidement ne plus être considéré comme un bon thérapeute car il leur demande de changer leur manière de vivre. C'est ce qui est le plus difficile car ils demandent surtout à ces personnes d'être conscientes et de se prendre en charge. Eux venaient tout simplement leur demander un cachet, voire une piqûre, bref une médecine quelconque pour continuer comme avant ! On est loin du compte. Or l'intérêt bien compris de ces patients était le changement de leurs comportements.

Le thérapeute qui agit ainsi risque fort de perdre ses clients... Heureusement pour lui il en recevra d'autres qui déçus du leur viendront voir comment cela ce passe chez lui. Tout cela est un peu schématique mais le consultant va souvent voir ailleurs pour trouver quelqu'un de « compréhensif » qui ne bouleversera pas ses habitudes. Alors il continue sa quête de médecin en médecin. Il va même essayer les guérisseurs, on lui a dit qu'il y en avait de très bons. Mais il pourra continuer longtemps de la sorte jusqu'à ce qu'il ait enfin compris que la maladie lui était envoyée pour qu'il s'interroge sur ce qu'elle était réellement, un signal, une sonnette d'alarme.

En général une sonnette d'alarme a le rôle spécifique d'alerter les gens, plus spécialement d'indiquer qu'une limite a été franchie. Un peu comme certains voyants lumineux du tableau de bord de nos automobiles. Si l'on continue à rouler ; attention danger... Il en est de même pour la santé des gens. La maladie nous renseigne sur notre état et nous demande d'en tenir compte... sinon d'avoir à en payer les conséquences. Dans sa version de cycle négatif, le système se nourrit de lui même : la course aux médecins, la surmédicalisation génératrice des maladies iatrogènes font revenir aux médecins... Et le billard russe, un peu comme la roulette du même nom, est amorcé et continue en accroissant continuellement les dépenses de santé et les déficits de la sécurité sociale puisque c'est remboursé... jusqu'au coup fatal. Pourquoi se gêner, aussi bien personne ou très peu s'en privent-ils ? Les habitudes sont solidement enracinées dans notre océan de comportements culturels, dûs à la famille, à l'école, à la société. Ainsi après le réveillon, un tel a mal au foie, il consultera son médecin... Une gestion informatique des consultations et des arrêts de travail après les fêtes de fin d'année, si la chose était possible, devraient établir une corrélation surprenante. Les usagers sont ils pour autant contents de ce système ? Je vous laisse le soin d'interroger vous même autour de vous... Pour moi la réponse est oui pour tous ceux qui, pris dans la civilisation de la consommation, la considèrent comme telle. Et non pour les autres, ils sont pour l'instant encore moins nombreux que ceux du premier groupe...

Un fait, encore comme indicateur de l'insatisfaction des consultants, c'est la recherche, ailleurs, auprès des guérisseurs de conseils et de soins que ces derniers sont susceptibles de leur apporter. On estime qu'un français sur deux les consulte très régulièrement. Mon opinion est qu'il est nécessaire que chacun se prenne suffisamment en charge et se connaisse assez pour reconnaître ses limites et ses possibilités de telle sorte que la maladie n'émerge pas dans son corps physique. Que si cela se produisait, il recherche, avec ses thérapeutes, les causes des déséquilibres qui l'affectent afin d'y remédier. C'est tout un programme et même une philosophie. Ici, l'on débouche sur un comportement idéal du citoyen qui nous conduit tout naturellement à dresser le schéma d'une médecine cohérente.

Le schéme cohérent

Les idées, après tout, ne sont pas si nouvelles. Les grandes lignes reviennent seulement à rappeler qu'immergé dans l'univers, l'être humain participe à ses vibrations et à ses flux divers. Il réagit ainsi aux forces cosmiques, comme nous l'avons vu à propos des radiations cosmotelluriques dans la première partie de ce travail. Il réagit encore également aux champs des radiatons électromagnétiques qu'il a créés et qui modifient maintenant son environnement immédiat. Tout ceci nous permet de comprendre que l'être humain n'est pas construit différemment de la terre, cette planète qui le porte ou du soleil qui le chauffe et lui permet de vivre.

Comme la terre, il a de nombreuses enveloppes depuis la plus dense jusqu'a la plus ténue. Ne s'intéresser qu'à un corps dense serait ne pas vouloir reconnaître toute cette partie moins dense que l'on appelle l'atmosphère et tellement importante dans l'organisation de la biosphère qui permet la vie sur notre globe. Notre corps physique n'est que le dernier étage de la fusée, si l'on peut faire cette comparaison, il y en a d'autres de plus subtils un peu à l'image de l'atmosphère. Ne s'intéresser qu'au corps dense ne s'explique plus même scientifiquement. Son réductionnisme n'est plus de mise. Il a sans doute, à une époque, permis le développement dit scientifique. Or, c'est toujours l'optique de la médecine officielle, c'est à dire la médecine universitaire. Pour être objectif, le professeur Régis Dutheil commence à parler et à prendre en compte dans son enseignement d'un autre élément qu'il appelle le « corps électrique ». Une hirondelle n'a jamais fait le printemps... mais elle peut l'annoncer. La véritable constitution de l'homme, toute la pensée ésotérique est centrée sur elle. Les médecins chinois avec l'acupuncture et son symbole le yin-yang, les médecins thibétains et les praticiens de l'ayurvédique etc, la connaissaient. Le tableau suivant est constitué à partir de « Réfléchissez-y » p. 126 compilation d'A. A. B. Editions Lucis - Genéve. Suisse.

Structure du corps humain

LE MOI SUPERIEUR

1 corps atmique - volonté spirituelle
2 corps buddhique ou intuition
3 corps mental supérieur (abstrait) - manas supérieur

LE MOI INFERIEUR

4 corps mental inférieur (concret) - manas inférieur
5 corps émotionnel ou astral
6 corps physique
a) éthérique ou énergétique
b) corps dense

Dans cette structure le corps physique, celui que nous pouvons toucher est le dernier niveau. celui de la matière dense, le corps astral est en général bien connu c'est le corps de nos émotions. Le corps physique est donc composé de deux étages : l'étage supérieur dit corps éthérique ou énergétique. On l'appelle encore le corps vital, parce que sans lui le corps est un corps sans vie... Si l'on adhère à cette conception d'un corps-ondes qui forme l'aura, certains au toucher détectent ses premières couches, d'autres beaucoup plus rares les voient. On se rend compte de la réduction inadmissible de ceux qui ne veulent voir que la seule réalité du corps physique. Le corps est la dernière étape où tout arrive en fin de parcours et en particulier la matérialisation de la maladie. Dans une vision de prévention il convient partout d'assurer une bonne circulation énergétique au niveau des organes par les centres distributeurs. La règle est que : là, où il a blocage un déséquilibre se produit dans la circulation énergétique et la maladie ne tardera pas à s'installer. Les centres distributeurs de l'énergie sont ces 7 mini vortex ou tourbillons que les Hindous appellent les chakras, le terme est évocateur puisqu'il signifie « la roue ». Un exemple pour mieux comprendre : à la suite d'une dispute avec une personne proche ou son patron, qui n'a pas éprouvé au niveau de l'épigastre comme une boule ; c'est le blocage qui peut aller jusqu'au point pour la personne, de ne plus pouvoir ingérer quoique ce soit. Le chakra solaire celui dont dépend la gestion des émotions risque de ne pas tourner bien rond.

Nos différents corps

De l'extérieur vers l'intérieur :

MOI SUPERIEUR

PERSONNALITE

Corps Atmique
Volonté spirituelle

Corps Mental

Corps Boudhique
Intuition

Corps Emotionnel ou Astral

Corps Mental Supérieur

Corps Ethérique

->

Corps Physique

Le corps à considérer ici est le corps émotionnel et ce n'est pas un hasard car il est la première enveloppe. Car il faut considérer le corps éthérique comme partie intégrante et indissociable d'un corps en vie. Une action intelligente sur ce chakra lève très vite ce blocage. Mais la pédagogie est de prendre conscience de ce mécanisme et dans une bonne gestion de ses énergies de ne plus s'y laisser prendre. Ce qui est évidemment plus facile à dire qu'à faire. Il en serait de même pour la gestion de la colère, de la peur, de l'angoisse, autant d'états perturbants qui à long terme marquent et laissent leurs traces indélébiles dans certains de nos organes essentiels. Le schéma ci-après peut nous aider pour nous en rappeler le processus.

Descente d’un trouble dans le corps physique

 

EMOTIONS

CIRCULATION ENERGETIQUE

PLAN ASTRAL
(domaine des émotions)

Peur
/ \

Colère Chagrin
\ /

Perturbé

\

Equilibré

->

PLAN PHYSIQUE

Corps éthérique

Corps dense

Centre solaire

Action sur l'estomac, le foie, l'intestin, etc...
Douleur physique

Bien-être

Exemple de blocage de l’énergie par les émotions

Pour en revenir à ce corps merveilleux qui nous informe par toutes sortes de signes de ce qui ne lui convient point, il faut apprendre à se mettre à son écoute, à ne pas le faire marcher à un régime qui ne lui convient pas ou plus. encore autre chose est de l'entraîner graduellement à l'endurance et à l'effort dans la joie et la bonne humeur ! Dans cette perspective de prévention, rétablir l'équilibre équivaut à supprimer la cause énergétique susceptible de causer des dégâts. La guérison c'est alors faire pénétrer la lumière qui vient du haut : c'est la prise de conscience et la mise en route de l'action juste. Là où pénètre la lumière donc la conscience en d'autres termes il ne peut y avoir de blocage, car la lumière est chargée d'information, elle est l'inverse de l'obscurité...

N.B. on commence à réfléchir sur la pensée, cet instrument formidable capable d'aider tout un chacun, s'il sait s'en servir à bon escient. Dans cette ligne on peut concevoir assez aisément qu'il ne peut guère y avoir de guérison véritable sans la participation du patient à quelque degré que ce soit de sa maladie. Ce dernier doit prendre conscience de ses manquements pour ne pas y retomber. Il s'agit des erreurs dans la gestion des lois de l'énergie vitale. Ce sont les grandes lois de l'Univers. Maître Jésus, un grand guérisseur devant l'éternel, avait l'habitude de dire : « Va, tes péchés te sont remis » ou encore : « Va et ne pèche plus »... lorsqu'il faisait ses séances de guérison...

On connaît par ailleurs le proverbe : « errare humanum est »... « se tromper est humain » mais c'est de persévérer dans l'erreur qui est diabolique. Je ne terminerai pas ce chapitre sans rappeler la parenté qu'il y a entre les 7 principaux chakras, les chakras secondaires et les points d'acupuncture. A l'interface du corps dense et du corps éthérique ou si l'on préfère à la charnière entre ces deux parties du corps physique, ils assurent chacun à leur niveau la distribution harmonieuse de l'énergie au niveau de nos organes. On sait que chaque chakra vibre sur une longueur d'ondes qui lui est spécifique et qu'il commande un certain nombre d'organes essentiels ainsi qu'une glande de notre système glandulaire qui lui est spécifique, également comme on pourra le voir sur le tableau mis en annexe.

Glandes endocrines et organes sous la dépendance des centres énergétiques

Les symboles des chakras sont ceux de la tradition. Par exemple, le coronal est le chakra aux mille pétales.